Les 3 cochons (et le dernier des loups)

Texte :
Frédéric Chevaux
Mise en scène :
Jean-Luc Revol

 

Les 3 cochons (et le dernier des Loups) :
Texte : Frédéric Chevaux
Mise en scène : Jean-Luc Revol
Assisté de : Sébastien Fèvre
Lumières : Denis Koranski
Costumes : Pascale Bordet
Musique : Bernard Valéry
Scénographie : Emmanuel Laborde & Jean-Luc Revol
Masques : Daniel Cendron
Régie générale : Gilles Gaudet
Avec :
Olivier Breitman
Nicolas Gaspar
Cédric Joulie
José-Antonio Pereira
Illustrations :
Pascale Bordet – Les Bestioles Tome 1 – Sexe, Drogue & Profiteroles, Editions Id Livre, Juin 2006
Durée : 1h00
Production déléguée : TCF/Théâtre du Caramel Fou
Coproduction : MCNA/ Maison de la Culture Nevers Agglomération, Nevers Agglomération
Recherche de coproducteurs en cours
Demandes de financement en cours : Ministère de la Culture/DRAC Bourgogne – Conseil Départemental
de la Nièvre – Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté – ADAMI – SPEDIDAM.

NOTE D’INTENTION
Le travail en direction du jeune public a toujours été un axe riche d’éveil et de réflexion qui m’a toujours
passionné. Après avoir mis en scène Ramon del Valle-Inclan (« La farce enfantine de la tête du dragon »),
Dino Buzzati (« La fameuse invasion de la Sicile par les ours »), et enfin Frédéric Chevaux (« Thomas
Quelque Chose »), j’ai envie de m’attaquer à un titre connu de la littérature enfantine.
Mon goût pour le bestiaire animal et ses représentations m’a naturellement conduit au choix des « Trois
petits cochons ».
La fable est fort simple mais aborde des thèmes universels : l’apprentissage de la vie, la conscience de soi et
celle du danger, comment gérer sa nouvelle liberté… Un univers ludique, mais qui pose des questions
profondes. C’est cette quête d’ouverture au monde qui me plaît.
J’ai proposé à Frédéric Chevaux d’écrire une nouvelle adaptation. En effet, il me semble intéressant d’avoir
un oeil neuf, une vision plus contemporain de ce conte.
Nous sommes actuellement en phase d’échange et de questionnement, c’est à dire un va-et-vient entre
l’auteur et le metteur en scène pour bien définir les enjeux et les pistes que je souhaite explorer. C’est une
étape passionnante, faite de doutes et de fausses pistes qui prend son envol aux racines mêmes de l’écriture.
De cela sortira une première mouture du texte qui servira de base à la genèse du travail.
Parallèlement, une réflexion sur la scénographie et les costumes/représentations des cochons s‘impose.
Le spectacle étant dans un premier temps destiné à tourner dans le milieu rural, il devra s’adapter aux
différentes salles de l’agglomération et du département. De ce fait, il va falloir imaginer une scénographie
légère et épurée, capable de se plier à ces exigences techniques. Mais il ne faudra pas pour autant sacrifier
l’imaginaire de l’histoire et ses prolongements. Les enfants spectateurs doivent pouvoir embarquer avec nous
dans le bestiaire merveilleux qui leur est proposé.
Ensuite il faudra créer nos cochons. Nous ferons appel à Daniel Cendron, créateur de masques, pour créer
leurs identités et leurs caractères. Le personnage du loup, quant à lui, sera traité différemment, plus proche de
nous. La peur au quotidien.
Pascale Bordet, grande créatrice de costumes de scène, aura la charge d’imaginer l’unité des costumes de nos
animaux.
Je pense aussi que je vais me diriger vers une représentation ludique et frontale de la fable. Ce qui
m’intéresse c’est de voir l’histoire se construire sous les yeux des spectateurs. Même s’ils connaissent tous
l’histoire, je voudrais qu’ils vibrent avec nos trois héros de pacotille.
Et d’abord, sont-ils d’accords avec les choix de vie de nos cochons ? Envisagent-ils l’existence comme eux,
parsemée d’insouciance, ou au contraire, comme une prise de conscience de la réalité cruelle du monde qui
nous entoure ? Et puis, après tout, peut-être seront-ils du côté du loup ?
Il est ici agressif (bien qu’il aime la viande de porcelets) parce que les cochons ont annexé son territoire, le
forçant petit à petit à l’extinction de sa race. Il veut se venger et les manger. Est-il dans son droit ? On pense
bien sûr à l’extermination de nombreux peuples au profit du plus fort.
On le voit, le texte sera à double lecture adultes/enfants. C’est ce qui m’intéresse. A chacun donc de faire son
propre chemin.
Jean-Luc REVOL,
Octobre 2017.

 

Jean-Luc Revol a déjà adapté pour la scène le roman jeunesse Thomas Quelque Chose de Frédéric
Chevaux (Editions Ecole des Loisirs). Cette fois-ci, il s’agit d’une commande au même auteur, mais
autour d’un titre phare de la littérature enfantine Les 3 petits cochons.
L’histoire, tout le monde la connaît. Elle fait partie de notre imaginaire commun et du patrimoine de
notre enfance :
Trois frères Cochons, en âge de quitter le foyer familial, partent découvrir le monde. Chacun décide
de gérer cette nouvelle liberté comme il le souhaite. Le premier construit une maison en paille, par
facilité. Le second, en bois vermoulu, par radinerie. Le troisième, prévoyant, dessine tout d’abord
un plan, puis bâtira la sienne en briques. Jusqu’à l’arrivée du Loup qui va leur causer bien des
soucis et tente de les manger, les uns après les autres, avant sa défaite finale

 

Note de l’auteur adaptateur Frédéric Chevaix

Au Loup ! Vive le Loup ! Réhabilitons le Loup ! L’éternel grand méchant de par nature, rendu coupable de bien des frayeurs et de bien des maux, inévitablement puni à la fin des contes. Adapter les « Trois Petits Cochons », c’est se réjouir à l’idée de rétablir le personnage, à l’idée de lui donner une nouvelle chance.
L’histoire officielle : trois frères Cochons, en âge de quitter le foyer familial, partent découvrir le monde et la vie. Chacun décide de gérer cette nouvelle liberté comme il le souhaite. Le premier construit une maison en paille, par facilité. Le second, en bois vermoulu, par radinerie. Le troisième, prévoyant, dessine tout d’abord un plan, puis bâtira la sienne en briques. Jusqu’à l’arrivée du Loup qui va, donc, leur causer soucis. Pauvre Loup. Quelle malédiction le rend si impopulaire
auprès des Cochons ? Quelle est l’origine de la peur qu’il provoque ? Pourquoi le poids des traditions fait-il de lui l’animal à abattre ?
Voici la vérité : Le Loup, dont les ancêtres ont été repoussés, de la prairie à la forêt, par l’opportunisme malhonnête des ancêtres Cochons, détruit les deux premières maisons (paille et bois) parce qu’elles sont dressées sur son territoire. Ce Loup, porté par la vengeance, le goût de justice et de la rébellion. Victime de terres légendaires acquises par sa tribu, et de l’arrogance d’autres clans qui les ont ensuite volées.
Et aussi, évidemment, parce qu’il aime le jambon et les saucissons.
Conquête de l’ouest américain, tribus indiennes, magie ancestrale, ce qui nous appartient, ce qu’on abandonne. Les frères Cochons quittent leur maison parce qu’ils sont en âge de partir, comme le veut leur tradition ; ils chercheront à s’imposer dans la vie, à se comporter de la même manière que leurs aïeuls. Ou à s’y opposer.
Tout en se confrontant évidemment à la morale première du conte : doit-on s’amuser avec insouciance et ne pas s’inquiéter des éventuels dangers à venir ? Ou doit-on travailler et anticiper, afin de ne pas être surpris par les aléas de l’existence ?
Qu’il est rude le dilemme des (petits) Cochons.
Vive le Loup !

 

Jean-Luc Revol Metteur en scène

Jean-Luc Revol mène une double carrière de metteur en scène et de comédien.
Créateur artistique de la compagnie T.C.F./Théâtre du Caramel fou en 1986 en Bourgogne, et après
avoir été artiste associé à la Maison de Culture de Nevers pendant quinze ans, il en est directeur
depuis juillet 2016.
Dans ses mises en scène, il explore tout d’abord des textes contemporains : trois de ses textes Side-
Car, Pacific-Champagne et Ciné-Mondes, Une Station-service de Gildas Bourdet, Chambres de
Philippe Minyana. A partir de 1991 il s’oriente vers une recherche d’oeuvres méconnues d’auteurs
illustres : Le Théâtre de foire de Lesage, La Princesse d’Elide de Molière, La Comédies des
erreurs de William Shakespeare, Le Plus Heureux des trois d’Eugène Labiche. Parallèlement il
entame un long travail autour de Marivaux avec Le Petit-Maître corrigé, L’Indigent Chevalier,
L’Heureux Stratagème.
En 1995-96, il monte Les Heures Blêmes d’après les nouvelles de Dorothy Parker.
Les années 1997-99 sont marquées par une étroite collaboration avec le Théâtre National de
Marseille – La Criée et la création de La Tempête de William Shakespeare avec Michel
Duchaussoy, Jean Marais, puis Georges Wilson et Les 30 millions de Gladiator d’Eugène Labiche.
Il met ensuite en scène Thomas quelque chose de Frédéric Chevaux (2014), Les 2G, artistes de
music-hall (2012), Hamlet de W.Shakespeare, avec Philippe Torreton (2011), La nuit d’Elliot Fall
(2010), Le véritable inspecteur Whaff de Tom Stoppard (2009), Pour un oui ou pour un non de
Nathalie Sarraute (2008), Le préjugé vaincu de Marivaux (2007), Le Cabaret des hommes perdus
de Christian Siméon (2006), Vincent River de Philip Ridley, avec Cyrille Thouvenin et Marianne
Epin (2005), La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours d’après Dino Buzzati (2003/2004),
Conquistadores d’après Antoine Martin (2003), Visiteurs de Botho Strauss (2002), Tartuffe ou
l’imposteur de Molière, avec Xavier Gallais (2001), Le Voyage en Italique de Lydie Agaesse
(2001) et La Farce Enfantine de la tête du dragon de Ramon del Valle Inclan (2000).
Hors de la Compagnie, il met en scène Jeanne de Jean Robert-Charrier (2017), Comme s’il en
pleuvait de Sébastien Thiéry (2017), L’éventail de Lady Windermere d’Oscar Wilde (2016), Le
Roi Lear de William Shakespeare (2015), Quatre minutes de Chris Kraus (2014), Où donc est
tombé ma jeunesse ? de Jacques Béal (2014), Même pas vrai de Sébastien Blanc et Nicolas Poiret
(2013), Le chien des Baskerville d’après Conan Doyle (2013), Narcisse de J.J.Rousseau (2012),
Non, je ne danse pas! de Lydie Agaesse (2010), Une Souris verte de Douglas Carter Beane (2008),
La Valse à Manhattan d’Ernest Thompson, (2001), Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward
Albee(1997/98).
Il a également mis en scène des opéras et des spectacles musicaux : Entre mes draps de Florence
Pelly (2013), Les 2G, artistes de Music-hall (2012), Non, je ne danse pas! de Lydie Agaessse
(2010), La nuit d’Elliot Fall de Vincent Daenen (2010), Rendez-vous de J.Masteroff, S.Harnick et
J.Bock (2010), Non je ne danse pas ! de Lydie Agaessse (2010), Le Cabaret des hommes perdus
de Christian Siméon (2006), D’Amour et d’Offenbach de Tom Jones, adaptation de Stéphane
Laporte (2006), Le Toréador d’Adolphe Adam (2004), Don Pasquale de G.Donizetti (2002), Al-
Andaluz, Le Jardin des lumières de Christina Rosmini et Daniel San Pedro (2002), Les Péchés de
vieillesse de Gioachino Rossini avec le Pôle d’Art vocal de Bourgogne (2001), Le Manège de glace
de M. Landowski (1997) et La Fille de Mme Angot de Charles Lecoq (1993).
Il a été collaborateur artistique de Philippe Torreton sur Don Juan de Molière (2007).
Il a également mis en espace/lecture : Colette et Willy avec Helena Noguera et Xavier Gallais,
(2017), Un couple idéal de J.M. Besset avec Edith Scob, François Marthouret et Pierre Cassignard
(2008), Courbet l’enragé de R.M. Espalieu, avec Sara Giraudeau et Michel Fau (2008) et Vampires
de Christian Siméon, avec Nada Strancar, Laurent d’Olce, Chloé Lambert, Christophe Garcia,
Isabelle Thomas et Judith El Zein (2007).
Au théâtre, il est dirigé notamment par Philippe Calvario, Jean Macqueron, Christian Sinniger,
Christophe Lidon, Olivier Breitman, Gil Galliot, Jacques Fabbri, Pierre Naftule, Georges Bonnaud,
Robert Hossein, Gilles Gleize, Raymond Acquaviva.
Pour le cinéma et la télévision, il est dirigé par Marcel Bluwal, Jean-Daniel Verhaeghe, Marie-
Pascale Osterrieth, Pascal Heylbroeck, Stéphane Kappes, Bertrand van Effenterre, Patrick
Martineau, Pierre Boutron, Paul Carpita, Laurent Dussault, Jean-Michel Ribes, Benoît Cohen,
Pierre Tchernia, Gilles Béhat, Josée Dayan, Françoise Etchegarray, Eric Rohmer qu’il assiste sur Le
Conte d’hiver et Les Jeux de société et Haydée Caillot qu’il assiste sur Les Volets bleus.
Il est comédien à la Ligue d’Improvisation française depuis 1990. Il a également été professeur à
l’Ecole Florent où il a animé des ateliers autour de Strindberg, Henri Lavedan et Georges Feydeau
avec les élèves de la Classe Libre.
Il a reçu le Prix de l’ADAMI 2004 lors de la 18ème cérémonie des Molières pour l’ensemble de son
travail avec le T.C.F.
Il été nominé pour le Meilleur metteur en scène aux Molières 2007 et a reçu le Molière du Meilleur
spectacle musical à la cérémonie des Molières 2007 pour Le cabaret des hommes perdus.
Il a reçu le trophée du Meilleur Musical Original au Festival des Musicales de Béziers 2007 pour Le
cabaret des hommes perdus.
Il a reçu le Prix du public jeune et Le Prix du jury pour Le préjugé vaincu au Festival d’Angers
2010.
Il est nominé pour le Meilleur spectacle musical aux Molières 2011 pour La Nuit d’Elliot Fall.

 

Frédéric Chevaux – auteur
Ses romans Odile n’existe plus, Thomas Quelque Chose et Tout ce qui est arrivé d’extraordinaire
à Hector sont publiés aux éditions L’Ecole des Loisirs. Il écrit également pour la revue Je
Bouquine.
Il a reçu l’Aide à la Création CNT Encouragements pour l’adaptation théâtrale de Thomas Quelque
Chose mis en scène par Jean-Luc Revol.
Entre spectacle musical (Oliver Twist de Ned Grujic), burlesque (Spectacle Très Très Très Drôle),
jeune public (L’Enfant-Loup, Les Tréteaux de la Pleine Lune), théâtre-danse (Des Equilibres) et
les créations de la Compagnie Casalibus (Beaucoup de bruit pour rien, Le Songe d’une Nuit
d’Eté), il joue Torch Song Trilogy d’Harvey Fierstein et La Fourmilière, mise en scène d’Alain
Mollot (Théâtre de La Jacquerie).
Après La Cuisine de Blanche-Neige co-écrit et joué avec Peggy Semeria, mise en scène
d’Angélique Charmey, Les mille et une Nuits, mise en scène de Vincianne Regattieri et Les Folies
Amoureuses, mise en scène de Pascal Zelcer, il joue La Fin d’une Liaison d’après Greene, mise en
scène de A.Mollot et Panique à Bord de S.Laporte, mise en scène d’Agnès Boury.
On a notamment aussi pu le voir dans Les Grognards de la République mise en scène A.Mollot,
J’me sens pas belle de Bernard Jeanjean mise en scène Jade Duviquet, Hamlet mise en scène Jean-
Luc Revol, Roméo et Juliet mise en scène Vincianne Regattieri, et Les Gaufrettes de et mise en
scène Hervé Bernard Omnes, ou dans Le Chien des Baskerville mise en scène Jean-Luc Revol.

 

Olivier Breitman – comédien
Olivier Breitman a travaillé pendant plus de vingt ans avec le metteur en scène japonais Junji
Fuseya. Avec ce dernier, il se forme aux techniques de jeu du théâtre japonais et joue entre autres
dans L’Oiseau du crépuscule en 2003. Il est ainsi considéré comme le premier onnagata français,
c’est-à-dire un homme qui interprète des rôles féminins. Le comédien est aussi bien reconnu en
France qu’au Japon. Par ailleurs, il a longtemps collaboré avec les Tréteaux de France, centre dirigé
par Marcel Maréchal. Sous sa direction, il a joué dans Les Trois Mousquetaires (2000), Ruy Blas
(2002), La Puce à l’oreille (2004) et La Très Mirifique Épopée Rabelais (2005). À partir de 2007,
le comédien se lance dans l’aventure de la comédie musicale en interprétant Scar dans Le Roi Lion.
Il revient au spectacle musical avec Dirty Dancing en 2015. L’acteur a aussi été dirigé de
nombreuses fois par Jean-Luc Revol. De Théâtre de foire en 1991 au Roi Lear en 2015, les deux
artistes se retrouvent régulièrement. En 2016, Olivier Breitman intègre la distribution du Portrait de
Dorian Gray, un spectacle mis en scène par Thomas Le Douarec d’après l’oeuvre d’Oscar Wilde
José-Antonio Pereira – comédien
Il se forme au Conservatoire d’Art Dramatique de Metz et à l’école Florent à Paris. Au théâtre il
travaille notamment avec Benoît Fourchard dans Rewind, (Provisoirement), avec Sonia Codhant
dans Le Petit Chaton Rouge de Sonia Codhant, avec Jean-Luc Revol dans L’Heureux Stratagème
de Marivaux , La Tempête de W. Shakespeare La Farce Enfantine de la Tête du Dragon de
Ramon del Valle-Inclan, La Fameuse Invasion de la Sicile par les Ours de Dino Buzzati, Hamlet
de Shakespeare, avec Patrick Abéjean dans Lambeaux de Charles Juliet et L’Imitateur de Thomas
Bernhard, avec Brigitte Foray dans Antigone de Sophocle, avec Philippe Macaigne dans Le Prince
Travesti de Marivaux et L’or des Images de Philippe Macaigne, avec Elric Thomas dans Les
Muses Orphelines de M.M. Bouchard, avec Carole Thibaut dans Puisque tu es des miens de D.
Keene, avec Gérard Caillaud dans Sacré Nostradamus de Jean Dell…
Cédric Joulie – comédien
D’abord formé au jeu clownesque lors d’une année passée au Centre National des Arts du Cirque,
Cédric Joulie crée d’abord des spectacles visuels puis, dans une volonté de toujours se réinventer et
découvrir de nouveaux univers, il joue du classique (Tchékhov mis en scène par Serge
Lypzic, Marivaux et Rousseau mis en scène par Jean-Luc Revol, Molière mis en scène par Sandrine
Anglade), du boulevard (Labiche mis en scène par Benoit Lambert), du jeune public (Les Frères
Grimm, mis en scène par Olivier Broda), des oeuvres contemporaines (Kafka mis en scène par
Vincent Colin, Lagarce mis en scène par Olivier Broda, Frédéric Chevaux mis en scène par Jean-
Luc Revol). Il se lance également des défis dans la création d’oeuvres personnelles (Cie
(dé)battements, Le Vent a frappé à ma porte) et signe ou participe à plusieurs mise en scène (Cie
Les Soeurs Bacane, Cie K-Bestan, Cie Melting Potes, Cie Solfasirque).
Nicolas Gaspar – comédien
Lors de sa formation au CFA des comédiens d’Asnières, il a l’occasion de travailler avec Nita
Klein, Laurence Weber et Bénédicte Guichardon et la Compagnie du Bel après Minuit et avec
Kassia Aleksic dans Arc en noir. Le spectacle est sélectionné en 2012 au festival international de
théâtre Skena Up au Kosovo. Il a joué dans Les Vagues mis en scène par Joséphine de Surmont
pour la Divine Compagnie. En 2014, il était assistant à la mise en scène de Joan Belleviure pour
Danemark, La Tragédie d’Hamlet au théâtre Romain Rolland de Villejuif et dramaturge dans Mi
Munequita mis en scène par Sarah Calcine. Il a aussi joué dans Le Roi Lear de Jean-Luc Revol au
théâtre de la Madeleine et en tournée.
Pascale Bordet – costumière
Après des études aux Beaux-arts, Pascale Bordet a travaillé comme costumière au Théâtre du Trèfle
de 1979 à 1982 puis à l’Opéra Garnier de 1982 à 1986. Depuis plusieurs années, elle travaille
comme costumière indépendante. Son travail de création a été récompensé plusieurs fois : Molière
de la meilleure création de costumes en 1999 pour Mademoiselle Else et en 2002 pour Le Dindon.
Elle a reçu Prix Renaud-Barrault en 2000. Son livre La magie du costume a obtenu le Prix Diapason
du livre d’art en 2008. Elle travaille depuis principalement pour le théâtre privé et a notamment
habillé Michel Bouquet, Isabelle Carré, Cristiana Reali, Francis Huster, Michel Aumont, Sara
Giraudeau ou encore Annie Duperey. Les 3 (petits) cochons sera sa quatrième collaboration avec
Jean-Luc Revol.
Récompenses :
11 nominations aux Molières
2 Molières
Prix Renaud-Barrault
Prix Diapason du livre d’art
Chevalier des Arts et Lettres au Palais-Royal en janvier 2014
Daniel Cendron – masques
Sculpteur-décorateur pour la scène et l’écran, Daniel Cendron crée des mannequins et des
accessoires conçus sur mesure pour les comédiens, les chanteurs, les danseurs et les modèles de
défilés. Il travaille toutes les résines de synthèses souples ou rigides et met au point des solutions
techniques alliant le confort et l’esthétisme. Au cinéma, il a notamment travaillé pour Les Visiteurs
1 & 2 de Jean-Marie Poiré, Jeanne d’Arc de Luc Besson ou encore Babylone AD de Matthieu
Kassovitz. A l’Opéra Bastille, il a réalisé le costume d’Olympia en poupée Barbie pour Nathalie
Dessay dans Les Comtes d’Hoffmann. Dans la mode, il a travaillé auprès de Christian Lacroix,
Dior, Chanel, Dolce Gabana ou encore Jean-Paul Gautier

 

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