Par la compagnie Les Globe Trottoirs
Durée : 55 minutes
À partir de 5 ans
Présentation
Comme tous les empereurs, l’Empereur vit avec sa cour dans un superbe palais au milieu d’un superbe jardin, très loin des problèmes de ses sujets. Comme tous les empereurs, il s’ennuie et tente de se distraire en martyrisant gentiment son fidèle Chambellan. Un jour, il apprend que son jardin abrite un Rossignol dont le chant, dit-on, est divin.
L’Empereur demande à l’entendre et tombe immédiatement sous le charme de ce chant libre et harmonieux. Il décide alors de garder Rossignol auprès de lui. Tout irait pour le mieux s’il n’y avait, soudain, ce cadeau d’un autre empereur : un rossignol mécanique et virtuel.
Ce dernier devient la coqueluche de la cour qui délaisse Rossignol pour cette superbe machine, capable de répéter inlassablement le même chant avec la même cadence et la même qualité, jusqu’au jour où … la machine casse. Dépité, l’Empereur en meurt presque de chagrin, à tel point que la Mort, un soir, vient le visiter. Rossignol revient alors et sauve l’Empereur en séduisant la Mort par son chant.
Note d’intention
Nous avons choisi de raconter l’histoire d’un passage. Dans notre adaptation du conte d’Andersen, l’Empereur est un enfant gâté et capricieux qui découvre, grâce au Rossignol, que le bonheur est à portée de main et que renoncer aide aussi à grandir et à s’ouvrir aux autres. Nous avons imaginé un spectacle qui mêle l’humour et les situations burlesques à l’émotion et la gravité. Nous situons l’action, non pas en Chine, comme le fait Andersen, mais dans un univers naïf, au croisement de plusieurs cultures. Les personnages de la cour appartiennent à l’univers de la farce et seront confrontés à un Rossignol venant d’un monde onirique et merveilleux. C’est donc l’occasion d’organiser la rencontre du théâtre et du chant mais aussi la confrontation de ces arts vivants avec la création numérique. En effet, dès la lecture du conte, il nous est apparu que le rossignol mécanique devait être incarné par ces nouvelles technologies qui prennent de plus en plus de place dans notre vie et nous renvoient à une question de plus en plus actuelle : celle de l’opposition entre le vivant et le virtuel, le réel et le numérique.
Quelques photos du spectacle :
Revue de presse
Sur le ton de la farce, dans un décor coloré, cette création se feuillette comme un beau livre d’images, dont les pages résonnent des chants merveilleux de deux oiseaux : un mécanique et un réel. Qui va l’emporter, la fable délivre sa morale en toute légèreté ! Dominique Duthuit – Figaroscope
Adapté sur un mode burlesque et servi par des décors de style naïf, le conte d’Andersen donne à réfléchir sur la différence entre virtuel et réel et sur la quête du bonheur.Isabelle Calabre – Nouvel Observateur
Cette jolie adaptation est sublimée par la superbe interprétation du rossignol qui passe du chant lyrique à la world music et au jazz. Carène Verdon – Télérama
Vous serez ravi d’entendre les rires des enfants se mêler au vôtre. « L’Empereur et le Rossignol » est une jolie fable sur le bonheur. Anne-Laure Fournier – Les Trois Coup
Un très bon moment de rire et de joie, intelligent et simple. Elizabeth Gentet-Ravasco – Atelier-Théâtre
Une belle fantaisie, drôle et un brin satirique quant à la technologie, portée par des acteurs souvent époustouflants. Arnaud Stoerkler – Les Dernières Nouvelles d’Alsace
Revue de presse intégrale sur le site www.globetrottoirs.com